Depuis 30 ans, des historiens, journalistes, citoyens engagés… s’emploient à établir les faits, à produire une connaissance sur le génocide des Tutsi. Avec des enseignants et des artistes, ils cherchent à transmettre ce savoir au plus grand nombre. En hommage aux victimes et pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.
Il y a 30 ans, le 6 avril 1994, débutait le génocide des Tutsis au Rwanda. En l’espace de 100 jours, environ 1 million de personnes seront tuées. Cette extermination de masse, la dernière du XXe siècle, est le résultat d’un long processus de déshumanisation conduit par les extrémistes hutus.
De Paris à Kigali, comment se façonne la mémoire du génocide des Tutsi ? Comment sauver cette histoire de l’oubli ?
Ce sont des questions auxquelles tente de répondre le podcast “30 ans après le génocide des Tutsi, entretenir la mémoire”, à partir des témoignages de l’écrivaine Félicité Lyamukuru, du journaliste Patrick de Saint Exupéry, du « chasseur de génocidaire » Alain Gauthier et des enseignantes Bénédicte Gilardi et Murielle Blanc.
Podcast : Trente ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, entretenir la mémoire
La radio italienne parle du podcast « Trente ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, entretenir la mémoire »
Boîte noire :
L’intelligence artificielle a ici généré intégralement un format journalistique à partir d’un contenu que je lui avais soumis.
Dans un premier temps, j’ai produit un podcast sans aucune aide de l’intelligence artificielle. J’ai envoyé le script de ce podcast à Chat GPT. J’aurais d’ailleurs pu confier à une intelligence artificielle le soin de transcrire le contenu audio que j’avais produit. J’ai demandé à ChatGPT de réaliser une synthèse de ma transcription, de l’ordre de 2500 signes. Un exercice qu’il a plutôt bien réussi puisqu’il a respecté la taille indiquée et à agréger de façon équilibrée des éléments provenant des différentes séquences du podcast. Je lui ai tout de même demandé de conserver des citations, puisqu’il avait privilégié de lui-même un style indirect. Par ailleurs, quelques phrases déformaient légèrement certains propos du podcast, rappelant l’importance qu’un cerveau humain vienne vérifier le travail accompli par l’IA.
Une fois la synthèse obtenue, j’ai fait appel au site Deepl afin d’obtenir une traduction en italien de cette synthèse produite en français. Une fois la traduction réalisée, je me suis tournée vers Eleven Lab afin qu’une voix artificielle prononce ce texte en italien, avec le bon accent. Une fois de plus, l’intelligence articielle a tenu toutes ses promesses. Via trois logiciels, j’ai ainsi obtenu une chronique de trois minutes synthétisant le podcast de 16 minutes que j’avais réalisé. Cette chronique permettra d’annoncer la sortie de ce podcast en français dans une émission culturelle italienne.