L’économiste du XIXe siècle explore les impacts économiques et environnementaux de l’accord commercial entre l’UE et le Canada.
Toutes les questions ainsi que les réponses de David Ricardo ont été générées par Chat GPT puis relues par une économiste.
Quentin Cillard : Bonjour David Ricardo, après plusieurs siècles, quel est votre ressenti sur l’accord économique entre le Canada et l’UE ?
David Ricardo : Bonjour Quentin. Observant le CETA à travers le prisme de mes théories sur le libre-échange, je suis impressionné par la manière dont cet accord incarne des principes économiques favorisant le commerce international. Le CETA facilite une plus grande fluidité dans les échanges entre le Canada et l’Union européenne, éliminant de nombreuses barrières douanières et réglementaires. J’ai toujours été un défenseur du libre-échange. À l’époque, j’avais exprimé mon désaccord contre les « Corn Laws », des taxes permettant de protéger les producteurs anglais : je n’ai jamais été un soutien aux mesures protectionnistes car la spécialisation des économies permet d’enrichir les sociétés qui échangent entre elles.
Cependant, les contextes modernes exigent que ces accords tiennent compte de l’impact environnemental, un aspect que mes théories initiales n’abordaient pas directement. Dans cette ère de sensibilité accrue aux impacts du commerce sur notre planète et nos sociétés, il est crucial que les accords comme le CETA soient réévalués et ajustés pour promouvoir non seulement la prospérité économique mais aussi le bien-être global.
Quentin Cillard : Vous mentionnez des inquiétudes environnementales. Quelles améliorations proposeriez-vous pour le CETA ?
David Ricardo : L’une des améliorations fondamentales serait d’intégrer des normes environnementales strictes qui obligent les parties à maintenir des pratiques durables. Par exemple, en insérant des clauses qui exigent la réduction des émissions de carbone pour les industries lourdes et le commerce de produits agricoles, le CETA pourrait servir de modèle pour des accords commerciaux respectueux de l’environnement.
Quentin Cillard : Certains agriculteurs français dénoncent cet accord. Comprenez-vous pourquoi et que faudrait-il faire pour tenter de répondre à leur inquiétude ?
David Ricardo : Les craintes des agriculteurs français sont bien fondées. Ils sont confrontés à une concurrence accrue qui peut menacer des pratiques agricoles durables et des produits de qualité supérieure. Pour y répondre, nous pourrions envisager plusieurs mesures : la protection des appellations d’origine contrôlée et des indications géographiques doit être renforcée, pour que les produits uniques français conservent leur valeur sur le marché. Enfin, un soutien direct aux agriculteurs pour les aider à s’adapter aux nouvelles réalités du marché, par des subventions ou des programmes de formation, pourrait atténuer certains des impacts négatifs du CETA.
Quentin Cillard : Ces propositions sont-elles réalisables ?
David Ricardo : Bien que les propositions soient ambitieuses, elles sont certainement réalisables avec un engagement politique et une collaboration internationale appropriés. L’ajustement des accords commerciaux pour inclure des protections environnementales n’est pas sans précédent. Il nécessiterait cependant une volonté politique forte de la part des gouvernements et une pression continue des parties prenantes pour s’assurer que ces enjeux sont prioritaires. Les mécanismes de sauvegarde et les aides aux agriculteurs exigeraient également un financement adéquat, mais sont des solutions éprouvées qui ont été mises en œuvre dans d’autres contextes. La clé est de maintenir un dialogue ouvert et actif entre tous les acteurs concernés, afin que les adaptations puissent être faites de manière réfléchie et efficace.
Boîte noire
Pour réaliser une interview d’une personnalité décédée, j’ai demandé à Chat GPT d’incarner cette personnalité. Je lui ai ensuite posé des questions une par une en lui réclamant des réponses développées avant de lui demander de rédiger une interview à partir des échanges qu’on a eu. Sur la première version de l’interview, les réponses étaient trop courtes, il faut donc demander à Chat GPT de développer davantage chaque réponse.
L’intégralité de l’interview a été relue par Najat El Mekkaoui, économiste à l’université Paris-Dauphine. Son retour a principalement porter sur la nuance de la prise en compte des aspects sociaux du CETA. « Le système capitaliste selon Ricardo repose sur une inégalité fondamentale entre les classes sociales, laquelle est justifiée par le fait qu’elle profite finalement à tous. Je ne suis pas sûr que la prise en compte en compte de ces différentes normes qui pourraient agir sur les salaires et baisser les profits soit défendue par Ricardo. » Donc tous les changements sociaux que David Ricardo version Chat GPT voulait apporter ont été supprimés car cela ne correspondrait pas à sa pensée. On pourrait voir ici un biais de Chat GPT qui a tendance à vouloir tout améliorer quitte à aller à l’encontre de la pensée de la personnalité.
Pour l’illustration, Midjourney ou DALL-E a eu du mal à bien représenter David Ricardo. Pour faire face à ce problème, l’outil face swap a été utilisé sur Midjourney. Après avoir demandé une illustration de presse, on a indiqué à Midjourney d’échanger le visage de la personne représentée par celui de David Ricardo. La ressemblance était bien plus frappante grâce à cette technique.