5 octobre 2024

Intelligence humaine ou artificielle ? Devinez quel reportage a été rédigé par une IA…

(image générée par intelligence artificielle)

Une IA est-elle capable de réaliser un reportage à partir d’informations recueillies sur le terrain par un journaliste ? Made IA a voulu faire le test avec ces deux articles sur la Comédie Française. A vous d’identifier celui qui a été créé par ChatGPT et celui qui a été écrit par un humain. Que vous trouviez la bonne réponse ou non, vous découvrirez un bon plan pour des places de théâtre à 5€ ou moins…

Au cœur de Paris, près du Louvre, des amateurs de théâtre font la queue pour obtenir des places à prix réduit proposées par la Comédie Française. Ces billets économiques promettent un accès à la culture, mais avec une visibilité limitée.

Sous les arcades élégantes du Palais-Royal face à la Comédie Française, une scène quotidienne se déroule. Ici, les spectateurs dont les conversations résonnent sous les voûtes se rassemblent pour obtenir des places du « Petit Bureau », représentant une opportunité singulière pour accepter à la culture à Paris à un coût minimal. Les billets sont à un maximum de 5 euros, gratuits pour les moins de 28 ans les lundis et disponibles uniquement le jour de la représentation. Ce dispositif attire régulièrement un public varié, tous arrivés tôt pour saisir cette occasion, notamment pour la représentation de ce soir de Macbeth de Shakespeare, mis en scène par Silvia Costa.

Parmi eux, Nathalie, une retraitée élégante, munie d’une grosse écharpe rouge et de lunettes. « Je gère un budget serré, il ne reste pas grand-chose à la fin du mois« , explique-t-elle en levant les yeux de son roman de Zweig, choisi pour passer le temps. « C’est rare d’avoir accès à la culture à des tarifs aussi attractifs. » Pour elle, venir tôt pour faire la queue est facilité par le fait d’avoir plus de temps disponible que ceux en activité.

Plus loin dans la file, Clarisse, une étudiante en lettres aux cheveux violets, porte une doudoune argentée. Intéressée par les économies, elle est également motivée par son amour pour le théâtre. « Dès que c’est pas cher, ça m’intéresse », partage-t-elle. « C’est l’occasion de voir une des salles les plus belles de Paris. » Première de la queue, elle est arrivée tôt, bien consciente de l’importance de cette stratégie pour avoir de bonnes places.

Des avis partagés sur ces places abordables

Après avoir récupéré leurs billets, les spectateurs ont pris place dans la salle et, une fois confortablement installés, la pièce a commencé. Les sièges à visibilité réduite de la Comédie Française sont positionnées dans des balcons situés sur les côtés de la scène. Malgré leur emplacement moins optimal, ils offrent une vue sur un peu plus de la moitié de la scène, permettant ainsi aux spectateurs assurant ainsi une expérience théâtrale enrichissante et accessible.

Bien que les places à visibilité réduite de la Comédie Française offrent une alternative économique pour profiter du théâtre, elles présentent quelques défis à prendre en compte. Notamment, lors de passages cruciaux, telles que la descente dans la folie de Lady Macbeth, certains éléments de la mise en scène peuvent ne pas être visibles, ce qui peut altérer l’expérience théâtrale. De plus, pour obtenir une meilleure vue, les spectateurs peuvent se trouver dans la nécessité de se pencher ou de s’appuyer sur des balustrades, ce qui peut occasionner un inconfort physique, notamment des douleurs aux bras et aux genoux. Ces points sont essentiels à considérer pour ceux qui envisagent de saisir cette opportunité à moindre coût.

Après la pièce, les spectateurs sortent du théâtre. Cédric, un vendeur à Paris essayant pour la première fois les places du Petit Bureau, a trouvé l’expérience correcte mais pas idéale. « On voit pas trop mal, c’est pas parfait mais c’est le deal avec les places pas chères. » Il note que la nécessité de s’appuyer sur le bord du balcon a rendu sa position inconfortable, bien que supportable. De son côté, Laura, étudiante, partage une réaction plus tranchée. « Décevant », souffle-t-elle en ajustant son pull vert en laine. « Il y a vraiment une moitié de la scène que je ne voyais pas. » Elle n’envisage pas de retenter l’expérience malgré les tarifs attractifs.

Maxime Dhuin

Des sièges à visibilité réduite et sans réservation attirent des spectateurs qui veulent faire des économies ou qui ont raté le coche de la billetterie. Attention à arriver suffisamment en avance pour rafler les meilleures places !

Des places de théâtre à 5€ dans une des salles les plus mythiques de Paris. Loin d’être un fantasme pour étudiants fauchés, ce bon plan est proposé par la Comédie Française tous les soirs de semaine sans réservation. Elles sont proposées au « Petit Bureau », un guichet à 100 mètres de l’entrée principale et qui ouvre une heure avant la représentation.

Ce soir, une bonne cinquantaine de personnes font la queue sous les arcades qui longent la rue Richelieu. La foule est d’autant plus nombreuse que les places le Macbeth de Shakespeare sont dures à obtenir. La mise en scène de Silvia Costa a été saluée par la critique et le théâtre affiche complet à presque chaque représentation.

« Une des plus belles salles de Paris »

Comme chaque lundi, les places sont gratuites pour les moins de 28 ans qui sont largement majoritaires dans la file. Les connaisseurs arrivent plus d’une heure avant l’ouverture du « Petit Bureau » pour rafler les meilleures places.

Clarisse est assise avec une amie en tête de la queue. Emmitouflée dans sa doudoune argentée, l’étudiante en lettres est une habituée. « Dès que c’est pas cher ça m’intéresse » résume celle que ses proches considèrent comme « la spécialiste des bons plans ». Les tarifs attractifs de la Comédie Française lui plaisent d’autant plus qu’elle est passionnée de théâtre. « C’est l’occasion de voir une des plus belles salles parisiennes », souligne-t-elle.

Un peu plus loin dans la file, Adrien, ingénieur récemment diplômé, a aussi découvert le « Petit Bureau » pendant ses études. Costard cravate et mallette à la main, le Parisien est venu en sortant du travail. Il reconnaît n’être « pas organisé du tout » et préfère prévoir ses sorties en dernière minute. « C’est chaud de savoir à quelle heure je vais finir donc c’est pratique de pouvoir improviser, confie-t-il, je viens quand je sors tôt du travail. Je serais saoulé d’avoir pris des places et de ne pas pouvoir venir finalement. »

Des spectateurs plus ou moins convaincus

Une fois leur billet en main, les spectateurs peuvent entrer dans la salle Richelieu par la porte principale, avec le reste du public. Ils montent l’escalier principal bordé par des portraits d’actrices accrochés entre les dorures. Au-dessus d’eux, le vaste plafond, illuminé par un imposant lustre, amplifie les murmures de la foule. Les places du « Petit Bureau » sont situés dans les balcons du haut et des côtés. Elles sont dites « à visibilité réduite » puisqu’une partie de la scène est difficilement visible pour les spectateurs. Les spectateurs assis vers la droite de la scène n’ont ainsi pu qu’entendre le monologue mythique de Lady Macbeth lorsqu’elle sombre dans la folie.

A la sortie, Laura se dit « déçue » de la représentation. L’étudiante assure qu’elle ne renouvellera pas l’expérience. « Il y a vraiment une moitié de l’espace que je ne voyais pas », tranche-t-elle. D’autres spectateurs voient le verre à moitié plein. En se penchant, il est possible de profiter de la mise en scène. L’adaptation de Macbeth à la salle Richelieu souligne le tragique de l’intrigue par des lumières faibles et des effets sonores largement perceptibles, même en visibilité réduite.

« On voit pas trop mal en vrai », estime Cédric, satisfait à la sortie de la pièce. Le vendeur parisien, qui confie avoir un peu mal aux genoux à force de s’être penché, estime que les places ne sont « pas parfaites » mais « c’est le deal comme elles ne sont pas chères ».

Maxime Dhuin

By dhuin

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