18 octobre 2024

Quel avenir pour les monuments célèbres, si l’humanité perdait la bataille climatique ?

Hausse drastique des températures, montée des eaux, multiplication des tempêtes… L’intelligence artificielle a imaginé pour nous un futur dystopique où les pays subissent de plein fouet les effets du changement climatique. ChatGPT s’est ainsi chargé d’éplucher les quelques centaines de pages du dernier rapport du GIEC, ce groupe d’experts intergouvernemental chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique. MidJourney s’est ensuite employé à illustrer les textes, en imaginant ce que pourraient devenir les monuments célèbres des zones géographiques associées.

La basilique Santa Maria à Venise, en Italie, pourrait se retrouver en partie engloutie, si le niveau de la mer venait à monter de près d’un mètre d’ici à 2100.

La montée du niveau des eaux
Selon le dernier rapport du GIEC, l’élévation du niveau de la mer pourrait atteindre 26 à 77 cm d’ici à 2100 avec un réchauffement de 1,5 °C, et jusqu’à 87 cm avec un réchauffement de 2 °C.
Pour Venise, une montée des eaux de 87 cm aurait des répercussions sévères, menaçant l’intégrité des bâtiments historiques : l’érosion et la corrosion induite par l’eau salée peuvent en effet accélérer la détérioration des pierres et des matériaux de construction. Conséquences : des inondations plus fréquentes, endommageant l’infrastructure et les œuvres d’art, réduisant l’attrait touristique de la ville, et potentiellement causant des problèmes de santé publique par la prolifération de maladies liées à l’eau. Ces défis pourraient forcer des déplacements de population et nécessiteraient des ajustements au projet MOSE, le système de barrières actuellement conçu pour protéger la ville, pour assurer sa viabilité future. L’eau salée provoquée par les inondations pourrait également causer des dommages considérables aux fondations des bâtiments de Venise, qui sont déjà fragiles.

La Grande muraille de Chine, longue de 7000 kilomètres, s’est en partie écroulée suite à de nombreuses fissures et à une importante érosion.

Un risque d’érosion en hausse
Le dernier rapport du GIEC montre que le réchauffement climatique intensifie les conditions météorologiques extrêmes, augmentant les précipitations et les tempêtes. Les modèles climatiques prévoient une intensification de 20 à 30 % des précipitations extrêmes pour chaque degré de réchauffement global, augmentant les risques d’érosion, notamment dans les zones montagneuses et désertiques, comme celles abritant de grandes parties de la Grande muraille de Chine. Les sections de la muraille bâties sur des terrains instables sont particulièrement susceptibles de subir des dégâts dus aux glissements de terrain et à l’accélération de l’érosion du sol, menaçant leur stabilité structurelle.

Gare aux fissures
Les variations extrêmes de température, alternant entre étés très chauds et hivers rigoureux, risquent de provoquer des cycles de gel-dégel qui endommagent le mortier et les pierres, créant des fissures et affaiblissant progressivement la structure. Avec une hausse moyenne de la température globale de 1.1°C depuis l’époque préindustrielle, et potentiellement atteignant 1.5°C d’ici 2030, les dégâts à la Grande Muraille pourraient s’intensifier. La Chine, en tant que l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre, est particulièrement vulnérable aux effets exacerbés du changement climatique.

La Statue de la Liberté à New-York, aux Etats-Unis, serait à la merci de phénomènes climatiques extrêmes : tornades, tempêtes, montée des eaux…

Une possible montée du niveau de la mer
La Statue de la Liberté, située sur Liberty Island, fait face à des risques accrus d’inondation en raison de l’élévation du niveau de la mer, surtout pendant les tempêtes et les marées hautes. La montée des eaux prévue par le GIEC pourrait endommager les infrastructures de l’île, comme les voies d’accès et les installations pour les visiteurs, et compromettre les fondations de la statue, nécessitant potentiellement des travaux de renforcement pour éviter des dommages structurels. De plus, les efforts de conservation pourraient être entravés par une humidité accrue et la présence de sel, accélérant la corrosion des métaux et la dégradation d’autres matériaux. Des mesures de conservation plus intensives et coûteuses deviendraient indispensables pour protéger ce monument emblématique.

Des phénomènes météo extrêmes
En outre, le rapport du GIEC prévoit que les États-Unis, notamment les zones côtières telles que New York et Miami, subiront une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et de l’élévation du niveau de la mer en raison du changement climatique. Le pays pourrait ainsi connaître une augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les ouragans, les tornades et les tempêtes intenses.

Le mausolée du Taj Mahal, dans le district d’Agra, en Inde, pourrait être envahi par les déchets d’ici à 2100.

Des million de tonnes de déchets plastiques
Le rapport du GIEC met en lumière les défis majeurs que le changement climatique pose à l’Inde, notamment une vulnérabilité accrue des zones urbaines avec un scénario de réchauffement de 2,7°C à horizon 2100. Cela pourrait compromettre des infrastructures vitales telles que l’approvisionnement en énergie, en eau et les réseaux de transport. Cela rendrait la maintenance et l’entretien des monuments et des grandes infrastructures plus difficiles à assurer. En plus des défis posés par le changement climatique, l’Inde fait face à un grave problème de pollution plastique. Le pays est l’un des plus grands consommateurs de produits en plastique, générant des millions de tonnes de déchets plastiques chaque année. Ces déchets s’accumulent souvent dans les zones urbaines, les cours d’eau et le long des côtes, affectant non seulement l’environnement naturel mais aussi la santé publique. La gestion inadéquate des déchets et le manque de systèmes de recyclage efficaces exacerbent le problème. ​

Article généré par ChatGPT et MidJourney, sous la supervision de Clémentine Michel

By michel

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